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Biographie Pietro Annigoni est né
le 7 juin 1910 à Milan, où il est allé à l'école primaire, au lycée Parini,
puis à l'université Calchi-Taeggi. À Florence il fut étudiant à l'université
des pères de Piarist. A partir de la fin des années 20 il a résidât
principalement à Florence. Annigoni s'inscrit à la classe de nue enseignée
par Cercle des Artistes, tout en suivant la classe dédiée au même
sujet à l'académie. Après avoir fini l'école il a été admis en 1927 à
l'académie des beaux-arts, toujours à Florence, où il a suivi les cours
donnés de peinture de Felice Carena, de Giuseppe Graziosi pour la sculpture,
et de Celestino Celestini en gravure à l'eau-forte. Ce furent les années qui
forgèrent sa personnalité et où s'établi la résistance de ses amitiés.
En 1930 Annigoni exposa son travail pour la première fois à Florence en tant
que membre d'un groupe de peintres. Il eu droit à sa première exposition
individuelle deux ans plus tard, à la galerie de Bellini dans le Palais
Ferroni.
En 1932 Ugo Ojetti écrit un mémorable article à son sujet
pour la page des arts du Corriere della Sera. Toujours en 1932, il gagnât le
prix Trentacoste. Ce fut durant cette période qu'il appris du peintre russe
Nikolai Lokoff la technique du l'huile tempérée.
Annigoni connu un grand succès avec son exposition Milanaise
de 1936. Ensuite l'appel du voyage le pris et il visita un certain nombre de
pays étrangers, dont l'Allemagne, où il se découvrit un amour pour la
peinture allemande.
En 1937 Pietro Annigoni épousa Anna Giuseppa Maggini. De ce
mariage sont nés deux enfants - Benedetto en 1939, et Maria Ricciarda en
1948. La série de gouaches qu'Annigoni réalisa de
ses voyages, ou simplement de ses promenades dans le pays, indiqué un talent
rare pour capturer le caractère intrinsèque du paysage, qu'il a rendu avec
un sens aigue et évocateur de la ligne. De 1945 à 1950 il réalisa une
succession des travaux importants et forts réussis. En 1947 avec Gregory
Sciltian, les frères Antonio et Xavier Bueno, et d'autres, il a signé le
manifeste des Peintres Réalistes Modernes. Dans ce manifeste, le groupe,
composé de sept peintres, s'opposait ouvertement à l'art abstrait et aux
divers mouvements qui avaient pris naissance en Italie durant ces années.
L'événement constitue un détail insignifiant dans la vie d'Annigoni mais,
curieusement, il deviendrait l'un des points clés de la référence dans la
littérature à son sujet.
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"Je suis
convaincu que les travaux de l'avant-garde d'aujourd'hui sont les fruits
empoisonnés de la décadence spirituelle avec toutes les conséquences qui
émergent d'une tragique perte d'amour de la vie."
Pietro
Annigoni.
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Mars 1949 a vu la première expérience anglaise d'Annigoni,
lorsque le Comité de l'académie royale acceptât les travaux qu'il proposait
pour leur exposition annuelle. Ce fut le commencement d'un succès qui devait
acquérir des dimensions mondiales. Annigoni eu beaucoup
d'expositions à Londres - chez Wildenstein en 1950 et 1954, chez Agnew en
1952 et 1956, à la Fédération des Artistes Britanniques en 1961, à la
galerie supérieure de Grosvenor en 1966, sans compter l'inclusion de son
travail dans plusieurs des expositions de l'académie royale.
En 1953 Annigoni montât une exposition spéciale à Paris à la
galerie des beaux-arts. En 1957-58 il était à New York chez Wildenstein. Il
retourna en Amérique encore avec deux expositions en 1969, une au musée de
Brooklyn à New York, l'autre au California Palace of the Legion of Honor à
San Francisco. Pendant ce temps son épouse Anna Giuseppa décéda des suites
d'une maladie sérieuse en juillet 1969.
Des expositions dédiées au travail d'Annigoni eurent lieu
dans de nombreuses villes italiennes - Turin, Rome, Florence, Vérone,
Brescia, Montecatini Terme, Bergame, Rovereto - ainsi que deux expositions
tenues à Milan, à la galerie Cortina en 1968 et à la galerie Levi en 1971,
et qui furent extraordinairement réussis. Les portraits d'Annigoni
sont célèbres dans le monde entier. Les personnes les plus éminentes de ce
siècle ont posés pour lui, et leur liste est longue. Le magazine Times a mis
ses oeuvres en couverture à pas moins de sept occasions. Les portraits de la
famille royale anglaise sont parmi les plus connus. L'un des derniers
portraits qu'il fut est celui de Rossella Segreto, qu'il épousa en 1976. Ses
travaux ont été achetés par les musées les plus importants au monde (Galerie
des Offices, palais moderne de Pitti de galerie d'art Modern Art Gallery
Pitti Palace à Florence, Musée Métropolitain d'art à New York, Collection
Royale du Château de Windsor, Galerie Nationale des Portrait à Londres,
musées du Vatican à Rome, etc...) tandis que les grandes compositions
allégoriques ont provoqués leur part de confusion ou d'enthousiasme.
Annigoni était un peintre de génie, né dans un siècle de révolutions et de
polémiques, doté de capacités techniques inégalées dans le monde, qui lui
permirent de produire des travaux d'une très grande échelle, comme des
médailles et des plus minuscules gravures à l'eau-forte.
Ses fresques ont reprit la grande tradition de la
Renaissance dans un langage moderne et elles montrent des talent et une
perspicacité telles que seul possède le plus rare des hommes. Bernard
Berenson a écrit d'Annigoni qu' "il aura toujours une place dans l'histoire
de l'art comme celui qui a défié un âge sombre de la peinture", et ses mots
étaient à cet égard prophétiques. |
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Annigoni est mort à Florence le 28 octobre
1988. |
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Biography
Pietro Annigoni was born on the 7th of June 1910 in Milan, where he attended
elementary school, high school at the Ginnasio Parini, and then the
Calchi-Taeggi College. In Florence he was a student at the College of the
Piarist Fathers. From the end of the 1920s onwards he lived mainly in
Florence. Annigoni enrolled for the nude class run by the Circolo degli
Artisti, while attending the open class in the same subject at the Academy.
After finishing senior school he was admitted in 1927 to the Academy of Fine
Arts, still in Florence, where he attended the courses given by Felice
Carena in painting, Giuseppe Graziosi in sculpture, and Celestino Celestini
in etching. These were the years wich formed his personality and which
established the most enduring of his friendships.
In 1930 Annigoni exhibited his work for the first time in Florence as one of
a group of painters. He had his first individual exhibition two years later
at the Bellini Gallery in the Palazzo Ferroni.
In 1932 Ugo Ojetti wrote a memorable piece about him for the arts page of
the Corriere della Sera. Also in 1932 he won the Trentacoste prize.
It was in this period that he learned the technique of 'oil tempera' under
the Russian painter, Nikolai Lokoff.
Annigoni had a great success with his Milan exhibition in 1936. After that
he conceived the desire to travel and visited a number of foreign countries,
including Germany, where he discovered his love of German painting.
In 1937 Pietro Annigoni married Anna Giuseppa Maggini. The marriage produced
two children - Benedetto, born in 1939, and Maria Ricciarda, in 1948.
The series of gouaches that Annigoni produced on his travels, or simply on
his country walks, revealed a rare talent for capturing the intrinsic
character of landscape, which he rendered with a sharp and evocative sense
of line. Between 1945 to 1950 he produced a succession of important and very
successful works. In 1947 along with Gregory Sciltian, the brothers Antonio
and Xavier Bueno, and others, he signed the manifesto of the 'Modern Realist
Painters'. In this manifesto the group, which consisted of seven painters,
came out in open opposition to abstract art and the various movements that
had sprung up in Italy in these years. The event constitutes an
insignificant detail in Annigoni's life but, curiously, it would become one
of the key points of reference in the literature about him.
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"I am convinced
that the works of today's avant-garde are the poisoned fruit of a spiritual
decadance, with all the consequences that arise from a tragic loss of love
for live".
Pietro
Annigoni. |
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March 1949 saw Annigoni's first experience of
England, when the Committee of the Royal Academy accepted the works he
offered for its annual exhibition. This was the beginning of a success which
was to acquire worldwide dimensions.
Annigoni had many exhibitions in London - at Wildenstein's in 1950 and 1954,
at Agnew's in 1952 and 1956, at the Federation of British Artists in 1961,
at the Upper Grosvenor Galleries in 1966, not to mention the inclusion of
his work in many of the Royal Academy exhibitions.
In 1953 Annigoni put on a special exhibition in Paris at the Galerie Beaux
Arts, while in 1957-58 he was in New York at Wildenstein's. He was back in
America again with two exhibitions in1969, one at the Brooklyn Museum in New
York, the other at the California Palace of the Legion of Honor in San
Francisco. In the meantime his wife Anna Giuseppa had died after a serious
illness in July 1969.
Personal exhibitions of Annigoni's work were held in numerous Italian cities
- Turin, Rome, Florence, Verona, Brescia, Montecatini Terme, Bergamo,
Rovereto - while the two held in Milan, at the Cortina Gallery in 1968 and
at the Levi Gallery in 1971, were outstandingly successful.
Annigoni's portraits are famous the world over. The most eminent people of
this century have sat for him, and the list of their names is a long one.
Time magazine has used him on its cover on no less than seven
occasions. The portraits of the English Royal Family are among the best
known. One of the last portraits he did was of Rossella Segreto, whom he
married in 1976. His works have been bought by the most important museums in
the world (Uffizi Gallery, Modern Art Gallery Pitti Palace - Florence,
Metropolitan Museum of Art - New York, Royal Collection of Windsor Castle,
National Portrait Gallery - London, Vatican Museums - Rome, etc.) while the
great allegorical compositions have generated their full share of
bewilderment or enthusiasm.
Annigoni was a painter of genius, born into a century of revolutions and
controversies, and blessed with a technical ability unmatched anywhere in
the world, which enabled him to produce works on a very large scale, but
also medals and the tiniest of etchings.
His frescoes reconstituted the great Renaissance tradition in a modern idiom
and they display skills and insights such as only the rarest of men possess.
Bernard Berenson wrote of Annigoni that "he will always retain a place in
the history of art as the one who challenged a dark age in painting", and
his words were prophetic in this respect.
Annigoni died in Florence on the 28th of October 1988. |

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