Cinéma
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons reçu une lettre que nous reproduisons texto ci-dessous.

Lettre ouverte aux admirateurs du cinéma officiel
du régime de la République Islamique d'Iran

1 minute de silence pour la liberté !! !

Nous les artistes iranien en exil, félicitons tous les cinéastes,cinéphiles, artistes, mass media, intellectuels, femmes et hommes politiques français de la présence officielle au 57e Festival de Cannes de Monsieur Behrouz AFKHAMI député de l'assemblé islamique de la République islamique d'Iran et son film, en outre nous attendons impatiemment que dans un futur proche soyons témoignes de la présence des films réalisés par d'autres représentants du régime de la République islamique d'Iran et non seulement aux festivals en France que dans tous les festivals dans le monde entier. Comme c'est déjà le cas des plusieurs festivals officiels organisés par ce régime à Paris et les autres villes françaises et dans tous les pays d'Europe sous vos yeux et aidés par votre silence pesant et votre aide directe ou indirect !

Mesdames et Messieurs artistes, journalistes, intellectuels, femmes et hommes politiques, veuillez demeurer dans votre silence respectueux et votre sommeil historique, vis- à- vis la lourde censure, des lapidations , de l'arrachement des yeux, des exécutions et bien d'autres crimes journaliers commis en Iran par le régime des Ayatollahs, car nous sommes conscients que vous n'avez pas ni le temps et ni le patient d'entendre ou parler des sujets banals et sans importance comme ceux que nous venons de citer dans cette lettre et nous vous demandons de bien vouloir nous excuser pour le dérangement.

Nous vous prions de croire, Mesdames et Messieurs, en l'expressions de nos sentiments les meilleurs.

Association Art En Exil.

 


La Passion du Christ
film polémique de Mel Gibson.

Le film partage et divise, et ne laisse pas insensible. On aime ou on déteste.

Il se veut provocateur du rejet de la violence en la montrant brutalement. Il force donc le spectateur affronter son propre rapport à la violence, provoquant des réactions fortes, dans un sens comme dans l'autre.

Se voulant d'une portée multiculturelle, il n'échappe pas à son premier piège, l'ambiguïté menant à des interprétations diverses et variées. Est-elle voulu, pour faciliter l'engagement du spectateur, pour rendre celui-ci plus profondément ancré dans sa tête, ou dans le but d'en faire une expérience plus personnelle à l'instar de nombre d'oeuvres picturales abstraites ?

Ainsi l'inhabituelle clémence de la censure religieuse musulmane inquiète t'elle plus qu'elle ne rassure. Et l'on se prend à se demander, à l'instar de Desproge, que si l'on peut s'émouvoir de tout, peut-être ne le peut-on pas avec tout le monde. Crainte fondée ?

Au-delà de notre propre rapport à la violence, c'est la question du rapport à la violence des autres qui est posée. C'est la question de la cohabitation de l'humain avec ses semblables. Pour nous éviter des entre déchirements que nous reconnaissons nous même comme bien peu utiles, nous avons créés nos règles communes, notre société.

Mais qu'est-ce qui nous garanti une cohabitation paisible avec d'autres sociétés ?

Finalement, ce film qui prétend parler d'un sujet vieux de 2 millénaires est férocement d'actualité.

Pas étonnant qu'on polémique...


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