Petite Chronique de la Politique en Europe

 


une photo d'abeille : bientôt un souvenir ?


A propos des Abeilles...

 

Les abeilles gagnent aux conseil d'état
ApiServices, 31 mars 2004.

Le 31 mars 2004, le Conseil d’Etat a rendu son arrêt très attendu dans l’affaire Gaucho. Le Conseil d’Etat a annulé la décision du ministre refusant d’interdire le Gaucho sur les cultures de maïs.

Après avoir confirmé que l’interdiction du Gaucho sur tournesols est définitivement prononcée depuis le 22 janvier 1999, le Conseil d’Etat a constaté aprés examen que la méthode d’évaluation du risque pour l’homme, l’animal et l’environnement sur la base de laquelle le ministre a pris sa décision est illégale. Le Conseil d’Etat a ensuite observé que « le ministre ne fait pas état de ce que l’autorisation qu’il a refusée de retirer aurait été elle-même fondée sur la méthode légalement exigée ». En conséquence, le Conseil d’Etat a annulé la décision illégale du ministre refusant d’interdire le Gaucho sur les maïs. .... (suite)

 

 

La Reine bleue fait sortir la bleusaille
Pariroma, mardi 6 avril 2004 - Tailleur bleu clair avec chapeau assorti et parapluie de la même teinte. Un touriste Canadien qui craignait le pire, peut enfin souffler: «Heureusement elle a évité le rose. Depuis les dernières élections, Chirac est allergique».

La fin de la visite approche. Charles Van de Walle, 25 ans, est anxieux. Ce matin, en allant à la laverie en bas de chez lui, il s'est lancé un pari pour fêter son anniversaire: offrir une rose rouge à la reine. Justement, elle approche des barrières, serre quelques mains. Il tend la sienne. Sa majesté hésite, puis saisit, sans l'avis du protocole, la fleur du jeune homme qui comme pris d'un soudain flegme «so british», lâche: «Elle ne m'a pas dit merci mais c'est le regard qui compte. Maintenant, je peux aller récupérer ma lessive». (source)

 

 

Les travailleurs défendent les honnêtes gens
Pariroma, mardi 6 avril 2004 - Le 3 mars dernier, les honnêtes travailleurs ont manifestés pour prendre la défense d'un autre honnête travailleur, Cesare Battisiti. Heureusement, ce défilé fut un plein succès : de nombreuses photos de presse furent prisent, attestant publiquement de la vaillance de nos élus tricolordement encharpés, lesquels n'ont pas hésité à payer de leur personne en marchant dans la rue au risque d'user leur chaussures, pour défendre un innocent injustement inquiété par la justice de son pays sous le discutable prétexte qu'il aurait occis 4 des ses contemporains... ce n'est tout de même pas comme s'il s'était attaqué à la reine d'Angleterre! (suite)

 

 

Paris : Delanoë dévoile le pot aux roses
Libération
, Jeudi 1 avril 2004 - Sous Chirac et Tiberi, des jardiniers municipaux entretenaient des jardins privés d'élus.

Mais quand l'histoire récente de la mairie de Paris arrêtera-t-elle de délivrer petits et grands secrets ? Alors que la plupart des affaires achèvent leur parcours judiciaire, Bertrand Delanoë vient de remettre un jeton dans la machine en déposant plainte le 17 mars avec constitution de partie civile pour «abus de confiance» auprès du doyen des juges d'instruction de Paris. Une source judiciaire indiquait hier qu'«a priori, une information judiciaire devrait être ouverte».

(suite)

 

 

Les sociaux-démocrates polonais cherchent un Premier ministre
AFP, samedi 27 mars 2004 - Les responsables nationaux sociaux-démocrates (SLD, au pouvoir en Pologne) ont examiné samedi les moyens de redorer leur blason après la scission du parti et le départ du Premier ministre Leszek Miller fixé au 2 mai, au lendemain de l'adhésion à l'Union européenne.

"L'atmosphère est à l'irritation. Les gens veulent des réponses claires à des questions posées de longue date, a noté le vice-président du SLD et ministre de l'Intérieur Jozef Oleksy, avant la réunion à huis clos de quelque 300 dirigeants, dont nombre de ministres.... (suite)

 

 

Ben Laden presque capturé
AP, mercredi 17 mars 2004 - MONTPELLIER (AP) - Il avait cru reconnaître Oussama ben Laden et lui avait foncé dessus avec sa voiture. Un artisan montpelliérain de 35 ans a été condamné mardi à trois mois de prison avec sursis pour avoir tenté d'écraser un homme qu'il avait pris pour le chef du réseau terroriste Al-Qaïda, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat, Me Mendel.... (suite)

 

 

Transparence
Libé, mardi 16 mars 2004, par Gérard DUPUY.

L'attentat de jeudi et le vote de dimanche devraient permettre de clarifier la lutte contre le terrorisme dont le premier a montré l'importance et le second les limites. Depuis le 11 septembre, toute la politique de Bush a consisté à faire de la nécessité de se protéger des fous dangereux de la mouvance islamiste un argument d'autorité contre quiconque aurait l'audace de ne pas marcher au rythme de la droite américaine. L'antiterrorisme est devenu le mot de passe publicitaire d'un double réalignement ... (suite)

 

 

Al-Qaeda ou ETA, la double piste
Libé, jeudi 11 mars 2004 - Malgré les affirmations du gouvernement Aznar, l'incertitude demeurait jeudi soir • Questions-réponses pour y voir plus clair • L'attentat de jeudi a été immédiatement attribué par le gouvernement espagnol à l'organisation séparatiste basque ETA. Celle-ci ne revendique généralement ses crimes que plusieurs semaines après, ce qui entretient le doute alors que divers indices, dont une revendication d'Al-Qaeda, renforcent l'hypothèse du terrorisme islamiste... (suite)

 


L'homme politique le plus travailleur d'Europe

 

Le boeuf appelle l'âne un cocu
(proverbe Italien: Il prend ses grandes oreilles pour des cornes).

Berlusconi accuse ses semblables.

Il Corriere dela siera : "Politiques: voleurs!", tempête Berlusconi. Le premier ministre accuse : il ne travaillent pas, comment font-ils pour avoir des villas et des bateaux ? (suite)

     


 

 

Mille chercheurs démissionnent au nez et à la barbe de Raffarin
Libé, vendredi 06 février 2004 - Réunis en assemblée générale, les patrons de laboratoire ont annoncé mardi l'abandon de leurs responsabilités administratives • Le matin, le Premier ministre défendait sa politique dans «Libération» • «Les directeurs de labos ont tenu leur parole.» C'est ainsi que Jean Salamero (Institut Curie), porte-parole du collectif «Sauvons la recherche», a salué la décision des chercheurs. «Plus de 1.000 directeurs de labos et chefs d'équipe sont démissionnaires.» Réunis en assemblée générale à l'Hôtel de Ville de Paris, tandis que 1.500 chercheurs manifestaient à l'extérieur, les 1.100 participants à la réunion ont voté à main levée l'abandon de leur tâches administratives avant de confirmer leur décision par écrit. Ils ont aussi décidé de rédiger une lettre ouverte au président Jacques Chirac. ... (suite)


Devinette: Ce chercheur au CNRS, spécialiste des matériaux supraconducteurs,
 est passé à la télé. Dans quelle émission ? Réponse.

 

Le CSM rappelle Chirac à l'ordre
Libé, vendredi 06 février 2004 - Fronde au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) contre l'Elysée. Fait rarissime, l'institution a publiquement «regretté», hier, de ne pas avoir été consultée avant la création par Jacques Chirac de la mission d'enquête administrative dans l'affaire des pressions présumées sur les magistrats de Nanterre. Après les révélations de Libération et du Parisien sur les écoutes et autres serrures forcées dont auraient été victimes les trois juges pendant qu'ils rédigeaient leur décision sur Alain Juppé et les emplois fictifs du RPR, l'Elysée, dans la précipitation du week-end dernier, avait sorti de son chapeau une mission d'enquête administrative sur les faits dénoncés par ces trois magistrats, Catherine Pierce, Alain Prache et Fabienne Schaller. Le CSM n'a pas goûté l'initiative qui, selon lui, cherche à le court-circuiter alors qu'il lui revient fonctionnellement de se pencher sur les dysfonctionnements de la Justice. Réunis quai Branly hier après-midi, ses membres ont donc décidé de marquer leur courroux. La discussion a été très vive et a débouché sur l'adoption à la majorité des membres d'un communiqué, lu par le juge Valery Turcey sur les marches de l'institution : «Le CSM rappelle qu'il lui revient d'assister le président de la République dans son rôle de garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire, conformément à l'article 64 de la Constitution.» Traduction : Monsieur le Président, vous vous êtes placé hors des clous de l'Etat de droit... (suite)

 


Au revoir M. Juppé!

  Alain Juppé, un chef de parti partant
Libé, mardi 03 février 2004 - Sa décision est prise. «Je suis respectueux de la justice», a-t-il dit hier à ses amis bordelais. En logique, cela devrait pousser aujourd'hui Alain Juppé à annoncer devant le groupe UMP à l'Assemblée, puis au journal de 20 heures de TF1, qu'il prend du champ par rapport à la vie politique. Quittera-t-il ou non la présidence de l'UMP, son mandat de député et celui de maire de Bordeaux ? Rien ne l'y oblige, puisqu'il a fait appel de la décision du tribunal de Nanterre qui l'a condamné, vendredi, à dix-huit mois de prison avec sursis et dix ans d'inéligibilté dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Et tous les chiraquiens le poussent à ne rien céder, Jacques Chirac en tête, qui a rendu hommage à son dauphin, hier à Marseille. Récit de la dernière journée d'avant l'annonce... (suite)


 

  Des juges menacés et harcelés
Libé, samedi 31 janvier 2004 - Effractions, écoutes, menace de mort, des magistrats sous pression.

En apparence ce n'était que quelques mots. Alors qu'elle entame la lecture du jugement, vendredi, la présidente Catherine Pierce glisse une précision plutôt inhabituelle. Les avocats n'auront une copie complète de la décision que dans quelques jours, car, dit la magistrate, «l'outil informatique du tribunal ne garantit pas la confidentialité». Jusqu'au dernier instant, le jugement a été conservé hors du système informatique interne, d'où ce retard pour les prévenus. Depuis des semaines, Catherine Pierce a, en compagnie de ses assesseurs Alain Prache et Fabienne Schaller, vécu sous une pression qui fait froid dans le dos : bureaux fouillés, écoutes téléphoniques, menaces de mort... (suite)


 


 

  La résolution de l'ONU sur l'Irak
Lettre ouverte à Jacques Chirac.

29.09.2003 - Inquiet de voir la France soutenir au Conseil de sécurité une prochaine résolution états-unienne sur l'Irak, Youssef Aschkar, ancien président du parti laïque libanais, s'adresse au président Chirac. Il lui demande de tenir bon et de ne pas laisser Washington poursuivre sa fuite en avant : dégager les États-Unis du bourbier irakien, c'est les autoriser à déplacer leur guerre perpétuelle vers d'autres pays du Proche-Orient.

(source)

Notre commentaire: Contrairement à certaines idées reçues, il paraîtrait que le bruit court que la possibilité existerait éventuellement que peut-être la France ne serait pas une supernova du paysage mondiale.
Par contre, c'est une démocratie: le droit au rêve est reconnu.

 


 

  Andreotti acquitté dans un procès pour complicité avec la mafia.

04.05.2003 - L'ancien chef de gouvernement italien Guilio Andreotti, 84 ans, a été acquitté vendredi par la cour d'appel de Palerme de l'accusation de complicité avec la mafia. Andreotti était accusé d'être entré en relation dans les années 1970 avec Cosa Nostra pour favoriser la démocratie chrétienne en Sicile. Un repenti célèbre, Nino Guifre, considéré jusqu'à son arrestation en avril 2002 comme bras droit du patron de la mafia sicilienne, Bernardo Provenzano, a lui aussi accusé Andreotti d'avoir eu des contacts avec Cosa Nostra.

Néanmoins, Andreotti ne s'en tire pas à si bon compte puisque la cour d 'appel de Pérouse l'a condamné, en novembre 2002, à 24 ans de prison pour complicité de meurtre d'un journaliste en 1979. Parallèlement, un proche de Berlusconi, Cesare Previti, a été condamné à 11 ans de prison en début de semaine pour corruption de magistrats.Poursuivi pour la même affaire, Berlusconi n'a pas assisté à l'audience pour présider le conseil des ministres. Les vaches sont donc bien gardées ! ! !

(source)


 


 

  Silvio Berlusconi à nu devant les juges
Libé, mercredi 14 janvier 2004 - La Cour constitutionnelle italienne a invalidé la loi accordant l'immunité au chef du gouvernement.

Le Cavaliere a perdu son armure judiciaire. En juin, à la veille du semestre italien de présidence européenne, le chef du gouvernement s'était très opportunément offert une immunité pour échapper au procès dans lequel il est accusé de corruption. Coup de théâtre : hier, la Cour constitutionnelle a solennellement déclaré que la loi, adoptée au pas de charge par sa majorité, est «illégitime». Saisis par le parquet de Milan, les juges ont ainsi estimé que le texte octroyant une immunité pour les cinq plus hautes autorités de l'Etat ­ à savoir le chef de l'Etat, les présidents de la Chambre des députés et du Sénat, le président de la Cour constitutionnelle et le président du Conseil ­ ne respectait pas deux points de la Constitution. En particulier l'article 3 qui affirme le principe d'égalité des citoyens devant la loi. (suite)


 


 

  Procès Berlusconi : le parquet veut saisir la Cour constitutionnelle
Jeudi 26 juin 2003.

MILAN (AFP), le 25-06-2003 Le parquet de Milan (nord) chargé de juger Silvio Berlusconi pour corruption présumée de magistrat a demandé mercredi que la Cour constitutionnelle soit saisie d’un recours contre la loi lui ayant récemment accordé l’immunité en tant que chef du gouvernement. (suite)


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