Ah, les suisses! Avant, par l'opération du St Esprit les banques y poussaient fort, et maintenant cela s'atténue et ce sont les casinos qu'ils y font pousser comme des champignons. En plus, ils ont le mauvais goût de battre France Télécom au record du téléphone le plus cher du monde... Si vous prévoyiez d'y passer, vous êtes prévenus! Et si vous êtes amateurs de bons cigares, des Toscani, sachez que vous n'en trouverez pas en Suisse, protectionnisme oblige...



Jean Monnet et
Robert Schuman.


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Esprit d'Europe, est-tu là ?

(librement traduit de Vincenzo Cappelletti)

Europe, culture et esprit européen.

Aux racines culturelles de l'Union politique des Continents, dans une parcours historique qui a des origines dans l'antiquité de l'Europe, je rêve de l'unité spirituelle.Une pensée et une façon d'être qui ont changé le monde.

Nous devons assumer la tache de redécouvrir et raviver l'Europe spirituelle.

Cherchons à éclaircir et poser le problème :

L'histoire prévoyait il y à cinquante ans une authentique explosion du futur, d'un futur qui se plaçait dans une ligne évolutive limpide, continue et d'origine lointaine. La nation européenne, est le fruit d'un processus historique multiséculaire, voire millénaire, entamé par la civilisation classique, poursuivi dans l'aire géographique de la vieille Europe, Angleterre comprise comme en témoigne l'appel historique de Winston Churchill à la "famille européenne" de septembre 1946. La nation en Europe tendait à dépasser les limites de l'État nation, il répugnait à la dégénérescence de la substance spirituelle dans le nationalisme géographique et ethnique, et aspirait à une identité plus vaste dans les repères de la conscience moderne : la France, les Pays-Bas, la Flandre, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne représentée par ses intellectuels en exil.

Dans les années trente pratiquement plus personne ne s'était soustrait à la confrontation avec l'archétype d'une Europe unitaire : pas même l'ordre nouveau hitlérien... En 41 il y eu le Mouvement pour l'Europe libre et uni, avec la fondation à Milan du Mouvement fédéraliste européen. Mais les années cinquantes virent la venue d'une nouveauté substantielle avec le plan Monnet-Schuman. Les États, pour être plus précis certains États se sont rencontrés sur ce dernier pas accomplis par la nation européenne et accouchèrent de sa conception et création, en déléguant à une Autorité "supranationale" (en réalité supra-étatique), une partie régalienne de leur pouvoirs, relative a la production carbonifère et sidérurgique.

La Communauté européenne du charbon et de l'acier fut mit en place en avril de l'année suivante. Au milieu des années cinquante, deux tentatives de mettre en place la Communauté européenne de défense et la Communauté politique européenne échouèrent regrettablement.

En 57 suivirent le Traité de Rome pour la Communauté économique européenne et l'Euratom. L'acte unique européen de 86 ratifia l'objectif du marché unique. En 92 à Maastricht est née l'Union Européenne sur trois piliers : Communauté européenne unique, politique étrangère et de sûreté commune, coopération en matière de justice et affaires internes. La monnaie commune a été délibérée en 95 et circule depuis 2002.

Mais où en est restée la nation européenne et quels progrès a t'elle réalisée ?...

Si nous reparcourons les faits pour retrouver la rationalité du développement, nous devons reconnaître qu'à la moitié du siècle, en particulier en 1950, la politique dans les deux versants - politique des politiciens et de la politique de la culture - rejoignit un très haut degré de conscience et de cohérente innovation. En douceur, Monnet-Schuman et la naissance de la Société Européenne de Culture firent partie simultanément d'une même catégorie ou instant de l'existence humaine.

Lorsque nous parlons de politique, nous parlons de moralité globale et, donc, d'une étique qui reprend dans la perspective du sujet tout ce qui est humain, pour renverser l'auto-suggestivité individuelle social, et transposer l'objectivité sociale consolidée qui rivalise avec le caractère de la nation. Dans la version étique, fondée et impliquante, la politique est la voix la plus haute de la vie historique : personne ne s'en voit soustrait, encore moins le saint ou l'ascète, à condition de vouloir offrir aux autres l'exemple de son chemin vers la vérité.

L'opposé de la vertu politique est l'égocentrisme obtus, accompagné de la méconnaissance de ce que nous devons aux créateurs des institutions et de la langue qui nous ont élevés.... La "politique de la culture", dans l'instant où elle naquit, était un saut de la volonté, une innovation encore plus radical de la supranationalité ou du supra-étatisme que nous nous sommes rappelés dans tout son sens. Entre les deux âmes présentes dans la pensée et dans la recherche, l'âme universaliste et finaliste d'une part, de l'autre l'âme spécialiste et professionnelle, Umberto Campagnolo (fondateur de la Société européenne des cultures ndlr) et son équipe font un choix net pour la première alternative, en revendiquant d'autre part compétence sur une pratique cohérente aux programmes, qui expliquent la présence dans la Société d'influents intellectuels d'activité marxiste.

Le spécialisme et le caractère professionnel à la Max Weber, acclimatés dans une perspective histographique sur les sciences humaines qui mérite tout le respect, étaient dans un courant de philosophie éternelle qui va du classicisme scolaire, de Spinoza à Hegel et à Rosmini, à Blondel et à Bergson, à Cassirer et à Benjamin, à Croce et Gentille.

Là a été l'Europe autour de la Société qui était par vagues dans les rencontres genevoises des années quarante, présente dans Campagnolo, et ensuite introduit dans le Statut et les autres documents fondamentaux.

Europe de l'esprit, qui en fonction de la réciprocité de la pensée et de l'être a promu l'application de ses postulats et a changé la face du monde. Cette Europe, autrement dite, de la raison, de l'étique impliquante, de la personne humaine, patrie d'un destin peut-être seulement à l'aurore du jour qu'il lui rivalise dans la séquence du temps, demandait qu'on mette fin à des stratégies de ségrégation et de destruction. Elle demandait à se tourner vers le dialogue, à se réexaminer, à construire demain dans une paix faite de solidarité dialectique. Elle demandait qu'on unifit les sujets historiques européens partiels dans un seul sujet spirituel, dans une seule nation à laquelle correspondait un État soutenu par le consentement des peuples. Campagnolo et les siens pouvaient, pour ainsi dire, présupposer le rapport évolutif entre la nation européenne et les nouvelles formes "supra-étatique" de l'organisation politique, et avec la "politique de la culture" ils le secondaient tout en regardant au-delà. Ainsi s'explique l'enracinement de la Société dans les États-Unis d'Amérique et dans l'Amérique Latine, politiquement distincts mais pas spirituellement distant de l'événement spirituel du Vieux continent : même eux on droit à une Europe spirituelle de plein droit.
 


- Ohlala, je suis débordé...
Au revoir M. Juppé


"Il y doit y avoir un saint pour les honnêtes gens..."
 


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